L’usine de batteries de Volkswagen en Ontario prend forme

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    L’augmentation de la production du nombre de véhicules électriques au cours des prochaines années nécessitera des installations supplémentaires pour les composants de batteries. C’est pourquoi le groupe Volkswagen avait retenu, en avril dernier, un site situé à St.Thomas, en Ontario, sur lequel elle compte construire une giga-usine de cellules pour les batteries de véhicules électriques. À la suite de cette annonce, l’entreprise PowerCo SE, propriété du groupe allemand, nous fait un suivi de l’avancement des travaux.

    Une construction prévue en 2024

    Comme nous pouvons le constater sur l’image en couverture, l’aménagement du terrain qui accueillera la giga-usine de cellules de batteries de PowerCo SE semble être complété. C’est d’ailleurs ce que confirme Volkswagen dans un récent communiqué de presse. Les travaux pourront donc se mettre en branle en 2024, et la production de cellules pourra débuter en 2027. Dans sa phase d’expansion finale, la capacité de production annuelle pourra atteindre 90 gigawattheures. Cette usine de grande envergure nécessite un investissement de 7 milliards de dollars d’ici 2030 et permettra de créer jusqu’à 3 000 nouveaux emplois dans cette région. En termes de dimensions, elle occupera une superficie de 370 acres (150 hectares), ce qui équivaut à plus de 210 terrains de football.

    L’usine de St.Thomas servira au groupe Volkswagen pour ses véhicules électriques nord-américains, en plus des modèles de la marque Scout qui arriveront en 2026.

    Le Québec et sa filière batteries

    Même si Volkswagen et PowerCo SE ont retenu la province de l’Ontario pour la construction de cette usine, le Québec n’est pas en reste. En effet, Ford et GM se sont aussi associées à des entreprises afin de construire des usines chez nous pour les composants de batteries. Plus récemment, nous apprenions aussi que l’entreprise Northvolt avait arrêté son choix sur le Québec comme lieu de construction de sa prochaine giga-usine.

    Ce qui est important de retenir, c’est que les constructeurs d’automobiles effectuent ces choix afin de ne plus dépendre ou, du moins, de réduire de façon significative leur dépendance à la Chine en matière de batteries. De plus, cela leur permettra d’accroître la production des véhicules électriques dont la vente exclusive de véhicules zéro émission est prévue en 2035 au Canada.

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