L’ex-parole-parole pour la Sûreté du Québec en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et au Bas-Saint-Laurent, Claude Doiron, qui est notamment accusé d’agression sexuelle, a exigé la tenue d’une enquête préliminaire lundi, au palais de justice de Percé.
Cette enquête préliminaire se déroulera le 25 avril prochain et durera une journée.
Un seul témoin sera entendu, soit la présumée victime dans cette affaire.
En plus de l’accusation d’agression sexuelle, Claude Doiron fait face à des accusations de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 14 ans.
Les faits allégués seraient survenus entre le 1er mai et le 30 septembre 1988 à Cloridorme.
Il n’était pas à l’emploi de la Sûreté du Québec à l’époque.
Le procureur aux poursuites criminelles et pénales chargé de ce dossier, Louis-Philippe Desjardins, explique que la défense ne s’est pas opposée, lundi matin, à la tenue d’un procès.
Au stade de l’orientation, la défense aurait pu contester qu’il y avait suffisamment de preuves pour que, ultimement, M. Doiron soit renvoyé à procès, mais ce n’est pas parce qu’il se tient une enquête préliminaire qu’il y aura nécessairement un procès
, remet en perspective Me Desjardins.
Ce n’est qu’à la fin de cette enquête préliminaire que la tenue ou non d’un procès sera déterminée par la défense, la Couronne et le juge.
Le sergent Doiron a été la voix et le visage de la Sûreté du Québec pour les régions de l’est du Québec pendant plus de 10 ans.
Un mandat d’arrestation contre lui a été lancé le 14 juin dernier. Il a été arrêté le lendemain et suspendu à demi-solde.
LA UNE : L’ex-porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Doiron (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA / MARGUERITE MORIN
PAR Martin Toulgoat