Nouveau-Brunswick : Les transformateurs de homard craignent un effondrement de la demande

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    Les transformateurs de homard s’attendent à une année très difficile. De peur de voir la demande pour leurs produits s’effondrer, l’heure est à la prudence.

    La pêche au homard dans la zone 23, qui s’étend de Grande-Anse jusqu’à Escuminac, bat son plein.

    Malgré un début de saison lent en raison des conditions météorologiques, le volume des débarquements devrait augmenter avec l’arrivée du beau temps dans les prochaines semaines.

    Bien que cela puisse paraître comme de bonnes nouvelles, Nathanaël Richard, directeur général de l’Association des transformateurs de homard des Maritimes, craint que l’industrie du homard se retrouve devant une situation comme celle que connaît l’industrie du crabe.

    Depuis l’an dernier, la demande pour le crabe des neiges sur le marché des États-Unis s’est effondrée et les transformateurs peinent à vendre leurs produits, les contraignant de casser les prix. Évidemment, cette situation fait en sorte que les crabiers reçoivent de bien maigres revenus pour leurs prises, soit environ 2,25$ la livre.

    Cette situation n’a rien pour rassurer M. Richard puisque les États-Unis représentent 80% du marché du homard transformé par ses membres.

    «Il y a beaucoup d’incertitudes dans tous les produits de la mer, que ce soit le crabe, le pétoncle, les poissons de fond, je ne vois pas pourquoi on y échapperait», prédit-il.

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