Taka, un Nippon chez les Madelinots

    Articles similaires

    Les Cowboys Fringants en 10 chansons marquantes

    La voix de Karl Tremblay a fait vibrer la...

    Le Capitaine Acadie se dévoile dans une exposition palpitante à Bécancour

    Le Capitaine Acadie s’est officiellement posé à Bécancour. C’est...

    Zachary Richard prépare un premier roman

    L’artiste Zachary Richard ajoute une autre corde à son...

    Le Japon et les Îles-de-la-Madeleine, la même chose? Takanori Serikawa, artiste peintre japonais au succès international, est amoureux de son archipel d’adoption. Rencontre avec un des secrets les mieux gardés des Îles.

    L’artiste, au parcours passionnant, a décidé de se consacrer à la peinture à l’huile dès l’âge de 18 ans. Ayant quitté le Japon en 1975, il a aussi vécu à Paris, où il apprit le français et s’est ensuite installé à Montréal.

    C’est en 2004 qu’il visite les Îles-de-la-Madeleine pour la première fois et qu’il décide d’y déménager.

    Aux Îles, Taka fut d’abord connu pour sa délicieuse cuisine en étant propriétaire d’un « bed and dinner », offrant donc aux touristes de passage le gîte et le souper. Le gîte est ensuite devenu un restaurant intime très réputé. Malgré le succès, Taka décide de fermer son restaurant pour se consacrer uniquement à son premier métier, celui de peintre.

    Il travaille présentement à la production de paysages des Îles en vue d’une exposition qui aura lieu au Japon à l’automne 2018. Celui-ci se qualifie lui-même de « old school » puisqu’il ne prend jamais de photographies de ses paysages. Pour lui, il est primordial de sortir et de marcher, pour sentir et communiquer avec la nature. Il fait ses croquis sur place et ajoute de la couleur à l’aquarelle une fois rendu dans son atelier. Ensuite, un le travail à l’huile débute, un processus qui s’échelonne sur une année. Un des endroits préférés de Taka est l’Île aux Goélands qu’il peint et repeint sans cesse, au fil des saisons, des couleurs et des changements de lumière.

    Visionner la capsule

     

    Crédits : La Fabrique culturelle – Télé-Québec Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine