La première fois, c’était il y a une dizaine d’années, chez Eloi. Une magnifique journée d’automne. De ces belles journées douces qui restent gravées dans la mémoire. C’était « ma tante Guylaine » qui l’avait fait. Une découverte. Au fil des ans, j’ai essayé plusieurs versions de ce nectar. J’ai découvert le Saint Graal de cette boisson chez Bouchon Bakery, pâtisserie du chef Thomas Keller. Je me suis sentie comme dans le film Ratatouille lorsque le critique Ego mange son plat pour la première fois. Une sensation de réconfort, de soleil, de chaleur. Le latté chaï est devenue un essentiel.
Une nouvelle passion est née. Alors ici, il faut que je vous explique comment nous fonctionnons à la maison. Une nouveau « buzz » culinaire vient toujours avec une série de tentative de reproduction. Mon cuisinier personnel reproduit la recette jusqu’à atteindre une certaine satisfaction. Une fois le but atteint, nous ne goutons plus ce plat. Fini. Nada. Jamais. Un jour je ferai la liste de tout ce que nous ne mangeons plus.
Donc, même chose avec ce latté chaï. Depuis novembre, j’ai droit à une ration quotidienne, des fois plus. Les enfants l’ont adoptés. Le cuisinier travaille toujours la recette pour atteindre la perfection. Ce que je ne lui ai pas dit, c’est qu’il l’a eu depuis bien longtemps. Chut! Il pourrait cesser d’en faire.
Un mélange prêt à servir de Thé Chaï peut vraiment faire l’affaire mais si vous voulez la recette du thé :
- 3 gousses de cardamome
- 4 baies de poivre noir
- 1 bâton de cannelle
- 4 cuillères à café de thé noir
- 2 clous de girofle
- 1 râpure de gingembre
- 2 tasses d’eau
- 1 tasse de lait
- 6 cuillères à soupe de sucre roux (au goût)
